L’ABC du CELI
Le CELI, ou compte d’épargne libre d’impôt, constitue le véhicule par excellence pour l’épargne à long terme. Dans cet article, vous découvrirez pourquoi je préconise le CELI ainsi que les erreurs fréquentes à éviter.
Le CELI, qu’est-ce que c’est?
Contrairement au REER (hyperlien vers l’article), qui donne droit à une déduction fiscale, le CELI n’offre aucun avantage à la cotisation. Toutefois, il procure un bénéfice considérable : lorsqu’on le retire, on n’a pas à payer d’impôt, et ce, que ce soit sur les cotisations et les rendements. Intéressant, n’est-ce pas?
3 éléments essentiels à savoir :
- Le gouvernement a fixé un plafond annuel à 6 000 $ pour 2021 et 2022.
- Les droits de cotisation annuelle sont cumulatifs, c’est-à-dire que si vous êtes arrivé au Québec en 2020, vous pouvez cotiser jusqu’à 18 000 $ pour vos 3 premières années.
- Vous n’avez pas besoin de travailler pour cotiser à un CELI. Ce dernier est accessible dès la première année où vous faites une déclaration de revenus au Canada.
Les 3 erreurs fréquentes à éviter
Pour optimiser votre utilisation du CELI, vous devez éviter de commettre certaines erreurs. Voici les trois principales.
Erreur no 1
Se servir du CELI comme coussin financier.
La solution
Si vous n’avez pas cotisé au maximum à votre CELI, oui, vous pouvez l’utiliser comme coussin financier. Toutefois, si votre CELI est rempli, vous devriez utiliser un compte non enregistré pour votre coussin.
Erreur no 2
Faire des placements spéculatifs ou miser sur un placement incertain. Disons que vous placez 6 000 $ dans un CELI, qui fond comme la neige au soleil. Eh bien, même si vous avez tout perdu, vous ne pourrez pas investir à nouveau ces 6 000 $ puisque vous les avez déjà utilisés.
La solution
Bien sûr, vous pouvez placer votre argent dans un placement qui comporte un certain niveau de risque, mais évitez les placements spéculatifs qui risquent de tomber à zéro.
Erreur no 3
Investir soi-même dans des actions individuelles d’une banque américaine. Le CELI n’est pas reconnu à l’international, alors les États-Unis vous feront payer de l’impôt sur les dividendes que vous obtiendrez… ce qui vient contrecarrer le but du CELI, qui est de sauver de l’impôt sur les rendements.
La solution
Pour éclipser cette difficulté, vous devez investir dans un outil de placement canadien. Ce peut être un fonds qui investit à l’international. Dans ce cas, vous pourriez n’avoir aucun impôt à payer sur quoi que ce soit au moment de retirer votre placement.
En résumé, le compte d’épargne libre d’impôt représente un outil par excellence pour un placement à long terme. Je le recommande à mes clients pour sa grande flexibilité ainsi que pour son avantage fiscal au moment de le décaisser. Besoin de plus d’information sur le sujet? Communiquez avec moi dès maintenant au guillaume.carr@ig.ca.
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Collaborateur pour cet article :
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