Un malentendu stressant qui coûte cher
18 décembre 2019. Catastrophe! Le salon de Stéphanie et Marc ressemble à une piscine. Le couple contacte immédiatement son assureur et un entrepreneur accourt pour réparer les dégâts. Toute la famille fête Noël et passe un temps des fêtes merveilleux… jusqu’à ce qu’un autre sinistre survienne.
2 mars 2020. Une nouvelle infiltration d’eau survient. Mais comment est-ce possible? L’entrepreneur n’était pas censé avoir réglé le problème?
C’est à ce moment-là que Stéphanie et Marc apprennent que la compagnie d’assurance paie pour réparer les dommages, mais ne s’occupe pas de la cause du sinistre. Résultat? Le toit qui fuyait n’a pas été réparé, ce qui a causé une deuxième infiltration.
Un malentendu coûteux
L’entrepreneur devait attendre que le toit soit dégagé de toute neige et glace pour réparer le toit, c’est-à-dire vers le mois d’avril. Et on sait tous ce qui est arrivé en mars dernier. Donc, le toit a été réparé seulement à la fin juin.
Et ce n’est pas tout. Entre le mois de mars et de juin, le temps a fait son œuvre et la moisissure a pris beaucoup d’ampleur, obligeant le couple à refaire le salon en entier.
Cette deuxième vague de rénovations a coûté cher. Comme le toit était la cause du sinistre, le couple a dû en assumer entièrement les frais. En ce qui concerne le salon, c’est-à-dire les dommages causés par le sinistre, il a fait le choix de payer entièrement les réparations. Deux réclamations si rapprochées auraient fait augmenter de façon vertigineuse la franchise (500 $ pour le 1er sinistre et 2 000 $ pour le 2e) et la prime d’assurance annuelle, et ce, pour plusieurs années.
Déçus du manque de communication et de collaboration avec leur assureur, ils sont maintenant à la recherche d’une nouvelle compagnie pour assurer leur habitation.
Comment une telle situation aurait-elle pu être évitée?
Des situations comme celle vécue par Stéphanie et Marc arrivent malheureusement trop souvent. Mais comme dans tout, chacun a sa part de responsabilité : l’assureur et l’assuré.
Pier-Luc Larochelle, président de Groupe Larochelle Assurances, se spécialise dans l’assurance de dommages. Il explique qu’en tant que courtier d’assurances, c’est sa responsabilité d’expliquer les principales clauses du contrat et de s’assurer que son client les comprend bien.
Il apporte toutefois une nuance importante :
« C’est impossible de voir ensemble chaque ligne du contrat et chaque inclusion ou exclusion. Ça, c’est la responsabilité de l’assuré. » Bien sûr, il demeure disponible pour répondre à toutes les questions de ses clients.
« Dans le cas qui nous intéresse, il y a clairement eu un manque de communication entre les assurés et l’expert en sinistre qui s’est occupé de leur réclamation. Normalement, il aurait dû se rendre sur les lieux lors du premier sinistre afin de constater les dégâts. De plus, il aurait fallu qu’il explique que l’infiltration d’eau avait été causée par un problème de toiture, ce qui, de toute évidence, n’a pas été fait. »
Et si c’était à refaire?
Prime, franchise, inclusion, exclusion, dommage par l’eau au-dessus du sol, coût de réparation sans réduction pour dépréciation… On en convient, le vocabulaire lié à l’assurance habitation est complexe.
M. Larochelle, même s’il prend le temps de bien expliquer les principales clauses à ses clients, leur recommande toujours de bien lire leur contrat et de communiquer avec lui si certains éléments demeurent obscurs.
En cas de sinistre, il conseille aux assurés de toujours s’informer à l’expert en sinistre et à l’inspecteur en bâtiment quant à la cause du problème. C’est essentiel pour éviter qu’un second sinistre ne survienne.
Enfin, il mentionne que le rôle de courtier va bien au-delà de « vendre une assurance ». Si un sinistre survient, il peut expliquer à son client comment bien faire sa demande de réclamation. Il peut aussi vous aider en négociant avec l’expert en sinistre. Bref, votre courtier en assurances, c’est votre allié du début à la fin de votre contrat.
Un dernier conseil en terminant?
Le président du Groupe Larochelle Assurances vous invite à aller au-delà du prix lorsque vous « magasinez » une assurance, que ce soit pour votre habitation, votre véhicule ou votre commerce. « Proposer la prime d’assurance la plus basse qui soit, c’est facile. N’importe quel courtier en assurances peut le faire. Mais est-ce que ce sera la meilleure protection pour votre bien? J’en doute fortement. » met en garde M. Larochelle.
En terminant, nous vous invitons à prendre quelques minutes pour (re)lire attentivement votre actuel contrat d’assurance habitation. Vous ne comprenez pas certains éléments? Communiquez sans tarder avec votre courtier en assurances. Ce simple geste pourrait vous éviter bien des maux de tête.
Pour vendre ou acheter, communiquez sans tarder avec Mélanie Castonguay et Peggy Nadeau, courtiers immobiliers de l’Équipe MelDen, au 418 572-6497.