Conseiller financier : partenaire de votre projet immobilier
Guillaume Carr est conseiller financier et travaille depuis plusieurs années chez IG Gestion de patrimoine. Il collabore souvent avec Mélanie Castonguay et Peggy Nadeau, de l’Équipe MelDen, afin d’aider leurs clients respectifs dans la réalisation de leur projet immobilier, que ce soit pour la vente ou l’achat d’une propriété.
Guillaume, que préférez-vous dans votre métier?
- L’éducation financière. Comment adopter de bons comportements financiers si on ne les a jamais appris par nos parents ou à l’école? C’est pourquoi une bonne partie de mon travail consiste à sensibiliser et à éduquer les gens.
- D’ailleurs, je me passionne pour les finances depuis que je suis adolescent. Pour plusieurs raisons personnelles sur lesquelles nous n’avions aucun contrôle, ma famille a vécu dans une précarité financière. Alors que j’avais seulement 13 ou 14 ans, c’est moi qui gérais le budget familial. Je me rappelle même que j’avais dû négocier avec une compagnie de crédit pour obtenir une entente de remboursement.
- J’ai donc compris très jeune que quand on s’occupe de nos finances, nos finances s’occupent de nous. J’ai commencé à lire sur le sujet. Alors que mes amis sortaient dans les bars et s’achetaient une voiture, moi, à 18 ans, j’acquérais mes premières actions.
Comment un conseiller en sécurité financière peut-il contribuer à la réalisation du rêve immobilier de ses clients?
- Mon accompagnement varie en fonction de mon client. Veut-il vendre ou acheter?
- Par exemple, je recommande toujours aux premiers acheteurs de simuler un budget en fonction de l’achat d’une nouvelle propriété. Ils doivent tenir compte de l’hypothèque (à laquelle on soustrait le montant de leur loyer actuel, le cas échéant), de l’assurance habitation, des frais fixes, des taxes municipales et scolaires, des rénovations… Je les invite aussi à obtenir une préqualification hypothécaire, ce qui les aidera à cibler leurs recherches de la propriété idéale et leur évitera de mauvaises surprises.
- Et si la personne vend, je vais réaliser une projection liée à sa situation : vendre sa maison unifamiliale pour aller vivre en condo ou en logement; utiliser l’argent de la vente pour rembourser des dettes ou effectuer un placement. Je vais donner toute l’information à mon client afin qu’il prenne la bonne décision tant à court terme qu’à long terme.
Quels conseils donneriez-vous aux premiers acheteurs?
J’en ai plusieurs :
- Simuler un budget : ce n’est peut-être pas aussi stimulant que magasiner des meubles neufs, mais c’est essentiel au succès de la démarche;
- Si l’achat est réalisé en couple, avoir une bonne discussion concernant « qui va payer quoi », surtout si les revenus des deux conjoints sont inégaux;
- Se préparer longtemps à l’avance pour tester son budget et accumuler de l’argent pour une mise de fonds;
- Avoir un coussin financier pour couvrir les dépenses courantes pendant 3 à 6 mois : c’est beaucoup plus facile d’amasser de l’argent avant d’acheter une propriété qu’après;
- Prendre soin de sa cote de crédit (aussi appelé cote de solvabilité).
En savoir plus sur la mise de fonds et la cote de solvabilité.
Quelles erreurs voyez-vous le plus souvent?
Depuis les dernières années, j’ai pu constater que les 5 mêmes erreurs reviennent régulièrement :
- Un conjoint est propriétaire de la maison à 100 % et s’occupe de rembourser l’hypothèque, alors que l’autre paie toutes les dépenses diverses. En cas de séparation, ce dernier se retrouve devant rien, à moins d’avoir un bon contrat de vie commune.
- Les institutions financières proposent souvent une assurance prêt hypothécaire. Bien des gens s’en procurent une alors qu’ils n’ont pas analysé les autres choix. Les assurances vie et invalidité représentent souvent une meilleure option. Tout est une question de besoin!
- Le RAP : trop de gens considèrent cette stratégie comme la solution numéro un. Ils « rapent » tout ce qu’ils peuvent sans connaître l’impact fiscal qu’entraînera cette décision. Le RAP, comme pour toutes les stratégies financières, c’est du cas par cas. Ce qui est bon pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre.
- S’endetter entre l’obtention de la préqualification et l’achat de la propriété : quelle mauvaise idée! La préqualification n’est pas un droit acquis : elle est révocable.
- Acheter une propriété avant d’avoir l’accord du propriétaire de son logement concernant la sous-location ou la cession de son bail. Payer un logement et une hypothèque pendant un an coûte cher et pourrait menacer votre sécurité financière.
Enfin, je collabore souvent avec des courtiers immobiliers, comme Mélanie et Denis de l’Équipe MelDen. Nous avons tous à cœur la réalisation des rêves immobiliers de nos clients. Il faut toutefois s’assurer que leur projet est réalisable et correspond au budget établi.
Collaborateur pour cet article :
Services Financiers Groupe Investors Inc.
Cabinet de services financiers
Représentant en épargne collective, Conseiller en sécurité financière, Conseiller en régimes d’assurance collective, Conseiller en assurance et en rentes collectives
418 834-0444 ext. 4311
Pour réaliser votre rêve immobilier, n’hésitez pas à communiquer avec Équipe MelDen : 418 654-6497.